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Baisse de 8 à 10% des transactions immobilières d’ici la fin de l’année ?

Les épreuves après le faste dans le milieu de l’immobilier

Force est de constater que les prévisions commerciales concernant l’immobilier sont plutôt pessimistes pour les mois à venir. La rançon de la gloire disent certains… Peut-être, mais tout a une explication et en y réfléchissant, l’immobilier n’est-il pas habitué à des variations dues au contexte économique et social ? Gageons qu’il saura encore une fois s’en relever. Précisions et perspectives sur un phénomène, pas si étonnant que cela finalement.

LE CONTEXTE

La pandémie mondiale n’a pas été que dramatique, elle a aussi eu des effets positifs sur certains secteurs, notamment sur celui de l’immobilier. En effet, à la sortie des plus grosses vagues épidémiques, c’est une envie de vivre dans un intérieur plus confortable, plus vaste, plus ouvert sur l’extérieur qui a saisi toute la population.  C’est ainsi que 2020 et 2021 ont vu naître une frénésie de ventes immobilières qui a boosté le marché. Le métier d’agent immobilier est devenu incontournable, avec un grand nombre de vocations nouvelles et de reconversions parfois tardives.

CE QUI EST EN PASSE DE CHANGER

Il est évident que cette prospérité ne pouvait pas durer… L’actualité géo-politique et la reprise de l’épidémie de Covid ont eu raison de l’optimisme des français… C’est l’inflation et la conjoncture économique qui dictent leur conduite aux principaux acteurs du marché immobilier : les vendeurs et les acheteurs. On se dit que ce n’est pas le moment, qu’il vaut mieux attendre, ou qu’on peut perdre de l’argent. La prudence est de mise et la prudence pousse à l’immobilisme.

DU CÔTÉ DES VENTES IMMOBILIÈRES

Si l’on n’en est pas encore à enregistrer une baisse notable des ventes, une incontestable décroissance commence à s’amorcer. C’est un léger coup de frein, pas encore une récession, mais il y a fort à parier qu’une diminution pourrait se manifester de manière beaucoup plus évidente à partir de l’été 2022. C’est vers cela que tous les indicateurs tendent aujourd’hui.

DU CÔTÉ DES TARIFS

En ce qui concerne les tarifs, après la hausse continue et importante, due en grande partie à la croissance exponentielle des demandes de biens immobiliers, on peut enregistrer un net fléchissement de cette augmentation.  On ne peut pas encore dire qu’ils sont désormais en baisse, ils grimpent toujours, mais beaucoup moins rapidement, comme le nombre de ventes, malgré l’inflation galopante qui nous frappe encore plus violemment depuis le début de la guerre en Ukraine.

LES NOUVELLES TENDANCES

Parmi les changements d’habitudes qui touchent l’immobilier en France, on peut mettre en évidence l’engouement général pour la province au détriment de la capitale, qui a perdu une grande parcelle de l’intérêt dont elle bénéficiait auparavant. La qualité de vie a pris le dessus sur tout le reste, en même temps qu’est apparue la prise de conscience des acheteurs : le bien-être est devenu une nécessité, une urgence.
C’est pour cette raison que les acquéreurs plébiscitent les petites villes, voire les villages comme domiciles, quitte à passer de longues heures dans les transports pour rejoindre leur lieu d’exercice professionnel. Il faut dire que le récent développement du télétravail a facilité ces nouvelles habitudes.
De fait, les prix n’ont pas tous augmenté dans la même proportion.

LES RÉGIONS QUI ONT LA COTE

Ce sont les régions côtières qui profitent le plus de ce changement d’habitudes. La mer et l’océan ont de tout temps fait rêver les citadins qui vivaient loin du littoral, ils sont devenus une réalité accessible grâce à la démocratisation du télétravail.

LES HYPOTHÈSES D’AVENIR LES PLUS PROBABLES

Tout cela laisse à penser qu’une réelle régression des ventes va se manifester au cours des mois à venir, sur le secteur de l’immobilier. Selon tous les sondages on peut chiffrer cette baisse aux alentours de 8 à 10% d’ici la fin de l’année. Tout ceci sera la conséquence de l’effet couplé de l’inflation et de l’augmentation attendue des taux d’intérêt.

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