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Les professionnels de l’immobilier ont l’obligation de se former

Le décret 2016-173 paru le 18 Février 2016. Ce texte qui décrit les modalités de formation continue des professionnels mises en place par la loi Alur du 24 Mars 2014, a vu le jour à la demande des organisations professionnelles. Petit rappels :


QUI SONT LES PROFESSIONNELS CONCERNÉS ?

Tous professionnels de l’immobilier, quel que soit son statut, (auto-entrepreneur, salarié ou encore agent commercial) se devra de justifier du suivi de cette formation continue.
Les domaines visés sont étendus puisqu’ils concernent les activités relatives aux juridique, commercial, économique ainsi que la déontologie. Les compétences techniques ne sont pas exclues, ainsi donc la construction, la transition énergétique, l’urbanisme ou encore l’habitation feront également l’objet de formations. Des activités exercées par le professionnel dans lesquelles il est important pour lui, d’être performant.


QUEL EST LE NOMBRE D’HEURES A EFFECTUER ?

Les professionnels devront justifier de 14 heures par an ou 42 heures réparties sur trois ans d’exercice continus.
Quelques particularités résident en la dispense de cette obligation pour les détenteurs d’une carte professionnelle expirant d’ici le 31 décembre 2020. Devront prouver l’accomplissement de 14 heures de formation plus 2 heures, les professionnels dont la carte se périme entre le 1er janvier et le 31 décembre 2021. Enfin les cartes se terminent entre le 1er et le 31 janvier 2021 seront tenus de prouver l’accomplissement de 28 heures de formation.


UNE OBLIGATION QUI SOULÈVE DES QUESTIONS

La formation continue est l’assurance d’être tenu informé tout au long de sa carrière, mais il peut être regretté que la durée imposée par la loi soit un peu courte, ne laissant que peu de place, après l’actualisation des connaissances économiques et juridiques, à d’autres domaines pourtant tout aussi essentiels, tels que le management ou le marketing. De même, les professionnels spécialisés dans des domaines précis ne se verront pas bénéficier d’une quelconque formation, le temps de cet enseignement ne le permettant certainement pas.
D’autre part, il n’a pas été décidé de la méthode de cet enseignement. Le suivi à distance permettrait d’éviter un déplacement pouvant être préjudiciable à l’activité ou encore des heures de formation dispensées durant le temps libre. Si la formation à distance présente quelques avantages, elle a également ses revers. L’apprentissage individuel n’est pas motivant et risque de n’être suivi que par obligation. Tandis que faire partie d’un groupe avec lequel il est possible d’échanger est enrichissant et peut s’avérer productif, de même partager avec le professeur pour un stagiaire est essentiel. Un compromis peut être envisagé en tenant compte de ces différents paramètres pour peut-être prévoir une proportion en formation à distance tandis qu’une autre partie serait assurée en présentiel.
Comment s’assurer du suivi de la formation si le professionnel ne s’est pas déplacé en personne, et surtout quels sont les moyens de s’assurer que le stagiaire a bien assimilé l’ensemble des points abordés. Il serait donc opportun de prévoir un questionnaire, permettant au professeur d’évaluer les acquis des apprenants.
Enfin, les rapports parlementaires du projet de la loi Alur envisageaient la possibilité d’assimiler à un temps de formation, les colloques ou congrès. Or c’est une éventualité qui peut s’avérer risquée car il semble peu probable que quelques heures de suivi d’un congrès, puissent permettre au participant, de prétendre avoir assimilé un véritable enseignement valant formation.
Les qualités et compétences des organismes formateurs devront également être examinées avec grand soin. Ceux-ci devant apporter une véritable connaissance et expertise aux apprenants et non pas seulement, permettre de justifier d’heures de suivi afin de respecter la législation.
Tous ces points seront établis par les textes d’application de la loi que chacun des professionnels souhaitent voir paraître rapidement.


QUELLE SANCTION EN CAS DE MANQUEMENT

Quiconque ne sera pas en mesure de justifier de ce suivi de formation continue, verra sa carte professionnelle, pour ceux qui en détiennent une, non renouvelée.
La formation continue peut sembler une contrainte, mais elle garantit l’expertise et les compétences de professionnels dont le métier est en perpétuelle évolution. Une protection pour la clientèle et l’assurance de confier son projet immobilier à des spécialistes qualifiés.

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